Association Défense Des Résidents Des Quartiers Bordeaux-Métropole

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BORDEAUX : UN HANDICAPE SE VOIT REFUSER L'ACCES AU BUS

Bordeaux : un handicapé se voit refuser l’accès au bus

 

« On est handicapés, mais on veut être de plus en plus mobiles », explique Arnaud Brezin-Le Goff.« On est handicapés, mais on veut être de plus en plus mobiles »

 

Deux fois, Arnaud Brezin-Le Goff a été privé d’accès au bus. La raison : la plupart des véhicules du réseau TBM ne peuvent transporter qu’un fauteuil roulant à la fois.

Arnaud Brezin-Le Goff est pressé. Ce jeune handicapé de 27 ans attend patiemment la ligne 9 à la station Barrière-Saint-Genès pour se rendre au centre de formation qui le prépare aux concours administratifs. Quelques minutes plus tard, le bus arrive. Or le conducteur lui fait signe qu'il ne peut pas monter. La raison : le bus ne peut transporter qu'une personne en fauteuil roulant à la fois.

Le bus ne peut transporter qu'une personne en fauteuil roulant à la fois.

En cette période d'horaires d'été, il a dû patienter 20 minutes de plus pour monter dans le bus suivant. Il est donc arrivé en retard à sa formation. Le jeune homme se dit fâché et déçu : « Sous prétexte que je suis en fauteuil roulant, il ne voulait pas que j'emprunte le bus. Malgré mon handicap, je paie mon abonnement comme une personne lambda. Je suis actif, je travaille et je me forme. Nous les handicapés, on a des freins. On ne peut pas se déplacer comme on veut. »

Ce n'était pas la première fois qu'Arnaud subissait ce problème, sachant qu'il n'avait commencé à se déplacer en bus que depuis un mois. Une semaine avant cet incident, il s'était trouvé dans la même situation : « Le conducteur ne m'avait même pas fait signe. »

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Une seule place

Mais selon Muriel Ahano, responsable des relations clients et d'accessibilité du réseau TBM, il ne s'agit pas de discrimination. Aujourd'hui, la plupart des bus TBM sont construits avec seulement une place réservée au fauteuil roulant. Ce sont des emplacements spécifiques qui permettent d'accrocher les fauteuils à des rambardesafin qu'ils ne basculent pas brusquement en route. Il serait alors dangereux pour une personne handicapée de voyager dans le bus si cet espace dédié est déjà occupé.

Muriel Ahano souligne que le cas d'Arnaud Brezin-Le Goff est un fait isolé. « C'est un incident qui s'est malheureusement produit. Mais nous nous devons de suivre les réglementations », souligne-t-elle.

 

Sur les 550 bus qui desservent les 83 lignes du réseau TBM, 440 peuvent transporter au moins un fauteuil roulant.De son côté, Christophe Duprat, vice-président de la Métropole chargé des transports et du stationnement, insiste sur le fait que les bus métropolitains sont « très accessibles aux personnes handicapées ». Il précise que 80 % des bus du réseau TBM proposent au moins une place pour les personnes en fauteuil roulant. Et les bus qui sont opérationnels depuis 2015, soit 20 % de ces 80 %, ont carrément deux places pour les handicapés. C'est-à-dire que sur les 550 bus qui desservent les 83 lignes du réseau TBM, 440 peuvent transporter au moins un fauteuil roulant. Et sur ces 440, 90 peuvent en accueillir deux.

Arnaud Brezin-Le Goff « n'a pas eu de chance » qu'une personne handicapée occupait déjà l'espace dans ce bus de la ligne 9, reconnaît Christophe Duprat. « Dans 99 % des cas, une place accessible dans les bus suffit », explique-t-il.

La solution : Mobibus

Selon l'élu, la Métropole envisage d'augmenter à 100 % l'accessibilité des véhicules du réseau : À partir du 1er octobre, tous les bus auront au moins une place pour un fauteuil roulant, voire deux, promet-il. Christophe Duprat souligne également que Mobibus est à la disposition des handicapés. Opérationnel depuis des années, le service gratuit permet aux personnes à mobilité réduite de se déplacer d'une adresse à une autre. Ils peuvent en profiter sept jours sur sept, de 7 heures à 00 h 30.

Pourtant, Arnaud Brezin-Le Goff se plaint que le service ne lui convienne pas : « Je suis inscrit en tant que bénéficiaire de Mobibus. Toutefois, il est très souvent saturé et donc je n'obtiens que très rarement des transports compatibles avec les horaires de ma formation. Selon moi, la Métropole doit développer son service. On est des handicapés, mais on veut être de plus en plus mobiles. »

Accessibilité et tramway

Dans le tramway, le nombre de personnes handicapées qui peuvent être transportées n’est pas limité. Christophe Duprat, vice-président de Bordeaux Métropole chargé des transports et du stationnement explique que contrairement aux bus, les trams se déplacent moins par à-coups. Résultat, les fauteuils roulantsn’ont pas l’obligation d’être attachés à des rambardes spéciales lors des trajets

Publié le 04/08/2016 Ardée Napolino Photo Claude Petit.

 


14/08/2016
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( 2 Suite ) RATS DANS LE CENTRE HISTORIQUE DE BORDEAUX : LA MAIRIE PREND LES CHOSES EN MAIN ( OUF !!)

Rats dans le centre historique de Bordeaux : la mairie prend les choses en main

 

 

Jean-Louis David, adjoint chargé de la vie urbaine, a annoncé l'accélération des travaux dans la rue des CapéransJean-Louis David, adjoint chargé de la vie urbaine, a annoncé l'accélération des travaux dans la rue des Capérans  

 

 

Alors que les riverains se plaignent de la prolifération de ces nuisibles rongeurs rue des Capérans, le maire adjoint Jean-Louis David s'est rendu sur place ce vendredi 12 août au matin

À la suite d'une pétition des riverains pour le nettoyage et l'accélération des travaux dans la rue des Capérans, suite à une infestation de rats, la ville tente de résoudre le problème. Jean-Louis David, adjoint au maire de Bordeaux chargé de la vie urbaine, a proposé des solutions possibles lors d'une rencontre avec les habitants ce vendredi matin.

Des travaux accélérés

L'élu a annoncé que les travaux de rénovation du réseau électrique, qui sont actuellement en suspens et dont la reprise était prévue pour fin septembre, vont reprendre le 23 août. Depuis huit mois, les camions de nettoyage ne pouvaient plus passer en raison des travaux. Jean-Louis David affirme que les véhicules feront leur retour dans la rue courant octobre, quand le chantier s'achèvera, soit avec deux mois d'avance.

Il a également annoncé le bouchage des trous sur la rue pour empêcher la venue des rats et a évoqué la possibilité de l'installation des bacs à poubelles individuels pour les résidents et les commerces sur le site. Il leur a demandé de bien veiller à ce que les déchets ne restent pas par terre : « On demande aux habitants et aux commerçants un comportement extrêmement civique en matière d'ordure ménagère », a martelé l'élu.

Publié le 12/08/2016 A.Napolitanoimage 141.jpg


13/08/2016
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SAUVEE D'UNE " GEOLE de SECOURS " au TOGO GRACE DU PRESIDENT Antoine GIMENEZ de L'ADDR.DQBM

SAUVEE D'UNE "GEOLE de SECOURS" au TOGO GRACE DU PRESIDENT ANTOINE GIMENEZ DE L'ADDR.DQBM.
. ( Histoire vraie )

MAI 2016 :
Madame Flore M… a été dans l’obligation de quitter la France, son lieu de résidence, pour se rendre au Togo, ses parents ayant été tués dans un accident.
Pour ce faire, le financement du voyage et de tout ou partie des obsèques a été tiré de la vente du seul bijou que sa mère lui avait offert.
Elle a organisé les obsèques de sa seule famille au Togo, n’ayant aucune attache tant du côté paternel que maternel.
Le chagrin de cette perte brutale n’était pas la seule peine que Madame Flore M… devait affronter.
En effet, l’argent déboursé pour les obsèques a fait l’objet d’un détournement, du fait de la mercantilité de personnes peu scrupuleuses qui profitent du désarroi et du chagrin.
Madame Flore M… souhaitant des obsèques dignes pour ses parents et sa seule famille, rappelons le, a sacrifié ses frais d’hébergement à l’hôtel.
En sus de sa peine, elle allait vivre un cauchemar éveillé.
Pour tout hébergement, un foyer (Lomé Togo) « offrant du secours aux personnes démunies ».
Offrir s’il est d’usage d’employer ce mot pour ce type de foyer, en réalité Madame Flore M… s’est retrouvée confrontée à la pire des misères : sans nourriture, dans la saleté, la promiscuité, le viol sous la menace d’armes blanches.
Madame Flore M… est tombée malade, et souhaitait rejoindre ses parents, elle arrivait au bout de ses forces et perdait tout espoir.
Un espoir, la carte de l’association présidée par Monsieur Antoine GIMENEZ, se trouvait dans ses papiers. Cet espoir elle l’a saisi en contactant Monsieur Antoine GIMENEZ par mail.
Monsieur Antoine GIMENEZ, en personne, a pris cette situation à cœur, et a tenté une solution pour sortir Madame Flore M… de cette mauvaise posture.
Son idée a été de contacter le Procureur Général, au Togo : Monsieur L. C……
Devant une demande financière, Monsieur Antoine GIMENEZ président ADDR.DQBM, jouant sur la corde diplomatique, a réussi sans bourse délier, à ce que Monsieur le Procureur Général intervienne en faveur de Madame Flore M…
Des démarches ont été accomplies à la demande de Monsieur le Procureur Général, toujours sous les auspices de Monsieur Antoine GIMENEZ, pour que Madame Flore M… soit hospitalisée en raison de son état de santé pour qu’elle puisse reprendre des forces et soit rapatriée en France, auprès de personnes amies à Nantes.
Un épilogue heureux, après le chagrin, Madame Flore M… qui a traversé un cauchemar, peut enfin se reposer, Monsieur Antoine GIMENEZ président ADDR.DQBM a réussi à dénouer cet écheveau de fils noirs de par sa persévérance, son opiniâtreté et son sens de la diplomatie.

 
L’image contient peut-être : plein air

10/08/2016
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SAUVEE D'UNE " GEOLE de SECOURS " au TOGO GRACE DU PRESIDENT Antoine GIMENEZ de L'ADDR.DQBM

SAUVEE D'UNE " GEOLE de SECOURS " au TOGO GRACE DU PRESIDENT Antoine GIMENEZ de L'ADDR.DQBM.

( Histoire vraie )

MAI 2016 :

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Madame Flore M…  a été dans l’obligation de quitter la France, son lieu de résidence, pour se rendre au Togo, ses parents ayant été tués dans un accident.

Pour ce faire, le financement du voyage et de tout ou partie des obsèques a été tiré de la vente du seul bijou que sa mère lui avait offert.

Elle a organisé les obsèques de sa seule famille au Togo, n’ayant aucune attache tant du côté paternel que maternel.

Le chagrin de cette perte brutale n’était pas la seule peine que Madame Flore M… devait affronter.

En effet, l’argent déboursé pour les obsèques a fait l’objet d’un détournement, du fait de la mercantilité de personnes peu scrupuleuses qui profitent du désarroi et du chagrin.

Madame Flore M… souhaitant des obsèques dignes pour ses parents et sa seule famille, rappelons le, a sacrifié ses frais d’hébergement à l’hôtel.

En sus de sa peine, elle allait vivre un cauchemar éveillé.

Pour tout hébergement, un foyer (Lomé Togo)  « offrant du secours aux personnes démunies ».

Offrir s’il est d’usage d’employer ce mot pour ce type de foyer, en réalité Madame Flore M… s’est retrouvée confrontée à la pire des misères : sans nourriture, dans la saleté, la promiscuité, le viol sous la menace d’armes blanches.

Madame Flore M… est tombée malade, et souhaitait rejoindre ses parents, elle arrivait au bout de ses forces et perdait tout espoir.

Un espoir, la carte de l’association présidée par Monsieur Antoine GIMENEZ, se trouvait dans ses papiers. Cet espoir elle l’a saisi en contactant Monsieur Antoine GIMENEZ par mail.

Monsieur Antoine GIMENEZ, en personne, a pris cette situation à cœur, et a tenté une solution pour sortir Madame Flore M… de cette mauvaise posture.

Son idée a été de contacter le Procureur Général, au Togo :  Monsieur L. C……

Devant une demande financière, Monsieur Antoine GIMENEZ président ADDR.DQBM, jouant sur la corde diplomatique, a réussi sans bourse délier, à ce que Monsieur le Procureur Général intervienne en faveur de Madame Flore M…

Des démarches ont été accomplies à la demande de Monsieur le Procureur Général, toujours sous les auspices de Monsieur Antoine GIMENEZ, pour que Madame Flore M… soit hospitalisée en raison de son état de santé pour qu’elle puisse reprendre des forces et soit rapatriée en France, auprès de personnes amies à Nantes.

Un épilogue heureux, après le chagrin, Madame Flore M… qui a traversé un cauchemar, peut enfin se reposer, Monsieur Antoine GIMENEZ président ADDR.DQBM a réussi à dénouer cet écheveau de fils noirs de par sa persévérance, son opiniâtreté et son sens de la diplomatie. 


09/08/2016
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BORDEAUX : LES RATS ENVAHSSENT UNE RUE DU CENTRE HISTORIQUE

Bordeaux : les rats envahissent une rue du centre historique

 

 

Selon les habitants, le manque de nettoyage lié aux travaux de la rue des Capérans est à l’origine de la prolifération des rats.Selon les habitants, le manque de nettoyage lié aux travaux de la rue des Capérans est à l’origine de la prolifération des rats. 

 

Dans l’espoir de stopper la prolifération des rats dans leur rue, des habitants du quartier Saint-Pierre lancent une pétition pour le nettoyage de la voie et pour l’accélération des travaux.

«Ils sont très gros et ils n'ont même plus peur des gens. Ce sont de véritables chatons. » Mathilde Rossetti se plaint de la prolifération des rats, rue des Capérans. La semaine dernière, elle en a vu une douzaine sur un tas de déchets proche de son lieu de travail. Elle se dit « dégoûtée de ce lieu insalubre ».

Si leur présence était minime sur le site dans le passé, le problème s'est intensifié depuis huit mois, date du début des travaux de rénovation du réseau électrique de la rue, constate Mathilde Rossetti. Selon elle, le chantier les a délogés, et aujourd'hui, les rats n'hésitent plus à se montrer aux passants, de jour comme de nuit.

« Ils sont très gros et n'ont même plus peur des gens. Ce sont de véritables chatons »

Pourtant, la rue des Capérans, située proche du miroir d'eau et des places de la Bourse et du Parlement, en plein centre de Bordeaux, est censée être une rue touristique. Mais pour Mathilde Rossetti, cette rue développe désormais une image négative. « Aujourd'hui, les touristes y circulent toujours mais s'amusent à prendre des photos de cette rue particulièrement sale », regrette-t-elle.

 

Mathilde Rossetti fait partie de la soixantaine de personnes qui ont signé une pétition pour le nettoyage de la rue. Démarrée il y a un mois et demi, la demande a été adressée il y a trois semaines au secrétariat du maire Alain Juppé.

À cause des travaux

Karl Bruisson, propriétaire de la Lune dans le bocal a dû détruire un nid de rats proche de son restaurant : « J'ai compté 11 petits. » Il explique qu'à cause des travaux, la rue est actuellement en sable. Il devient impossible pour les camions balayeurs de passer régulièrement sur place. Un gros problème vu qu'il y a des gens qui urinent dans la rue, surtout après les soirées du week-end, et l'odeur forte se rajoute au reste.

La collecte de poubelles est également impactée. Le restaurateur constate que pour le moment, les camions de ramassage de poubelles ne récupèrent les ordures qu'à chaque extrémité de la voie. Les déchets s'accumulent souvent à l'intérieur de la rue et servent de nouveaux habitats pour les rongeurs. « Les rats y font la fête, se fâche-t-il. Là, on est vraiment au Moyen Âge. »

Karl Bruisson souligne aussi que la présence des rats impacte son commerce car en voyant les bestioles, les clients s'enfuient. Alors il y a deux mois et demi, il a appelé la mairie pour initier la dératisation de la rue, mais la Ville ne lui a toujours pas répondu. Il a également essayé de recourir aux exterminateurs au moins chez lui, mais les rats ne font que fuir temporairement avant de revenir le lendemain.

Selon lui, seul le nettoyage de la rue et l'accélération des travaux peuvent résoudre le problème. « Cela doit être une priorité, insiste-t-il. Quand on pense à Bordeaux, on n'imagine pas y croiser des rats. Ce problème donne une mauvaise image de la ville. » Mais trois semaines après l'envoi de la pétition, il dit ne pas avoir reçu de réponse de la part de la Ville, là non plus.

La Ville n'est pas au courant

Jean-Louis David, adjoint au maire de Bordeaux chargé de la vie urbaine, se dit ne pas être au courant de la pétition. Il affirme que la situation est normale : « Quand on fait des travaux, on dérange les rats dans le système d'assainissement. Dans une ville, il y a autant de rats que d'habitants. Les rats vont retrouver leurs places éventuellement. »

Pour limiter la prolifération des rats, la Ville a installé des pièges dans le système de canalisation. Concernant le nettoyage de la rue, l'élu promet d'avertir les personnels de nettoyage afin qu'ils essaient d'y passer avec les camions de balayage.

Mais le problème risque de persister jusqu'à la fin de l'année. En suspens cet été, les travaux doivent reprendre en septembre et doivent s'achever en décembre

Publié le 06/08/2016 Andrée Napolitano photo : Fabien Cottereau

 


06/08/2016
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